Trois syndicats réunis, portant trois revendications au ministre des Transports en compagnie de 1 000 employés du secteur, telle était la manifestation organisée le matin du 5 juin dans le 7e arrondissement de Paris. Les représentants de la CFDT, FO et CFTC ont été reçus par Patrice Vergriete aux alentours de midi. »
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Quand est-il trois mois après, quels sont les actions à venir, Le syndicat SUD-Solidaires Route n’étant pas convié à ce mouvement nous nous posons la question sur l’avenir des syndicats en général qui perdent leur crédit au fur et à mesure des années qui passent, nous savons très bien que les délégués syndicaux vont progressivement disparaitre en faveur des élus CSE et cela avec le consentement des partenaires sociaux.
Nous SUD-Solidaires Route avons maintenu et appliquons notre préavis de grève jusqu’au 15 septembre 2024
En fait, fini les monopoles comme dans « l’art de la guerre » que nous vous conseillons de lire car il explique comment remplacer un dictateur par un groupe d’individus ….. pour enlever tous pouvoirs aux individus isolé pour que « toutes décisions soient collectives » du coup il n’y a « plus de responsable » seulement des décisions collectives à assumer. plus de cible, plus de roi, plus de responsable individuel……
Ce principe est déjà imposé dans certains syndicats lors des formations, il faut rendre le CSE décisionnaire de toutes actions syndicales et non plus le délégué syndical qui perd ces prérogatives.
Et il faut aller dans le sens collectifs des salariés même si cela n’est pas l’avis de tous, on ne parle plus de majorité dans ce cas présent. Voilà les nouvelles normes syndicales.
Donc si un patron ou un syndicat mafieux a plus de 50 % des élus dans sa poche, il n’y a plus de contre-pouvoir face aux méthodes de voyous des années 80 qui peuvent revenir.
Quand on parle de syndicats mafieux c’est lorsqu’un syndicat nomme un délégué syndical et approuve des listes CSE aux élections avec des personnes qui sont ignares en matière de droit du travail, qui de plus ne les surveillent pas et ne les formes pas pour autant.
De plus souvent leur hiérarchie locale et départementale sont menfoutistes car ils ont des avantages syndicaux (subvention d’Etat), cela donne sur le terrain un dégout du syndicalisme pour les salariés qui en 2024 entre dans la vie professionnelle.
La vérité est dure à entendre, c’est pour cela que les SUD se sont créés dans les années 90, pour faire entendre la vérité alors nous savons que certains vont nous maudire car ils n’assument pas «leurs collaborations » avec le démantèlement des droits sociaux français.
Les syndicalistes des années 90 arrivent à leur retraite qui reste leur priorité absolue et ne s’investissent plus dans la relève des jeunes depuis les années 2000 d’où la décadence syndicale qui laisse place à du syndicalisme politique au détriment du droit social.
Quelques syndicats SUD n’ont pas perdue leur fierté et résistent comme nous SUD-Solidaires Route à la politique de l’argent et des trafics d’influence politique, ce qui nous vaut des ennemies même dans nos propres rang.
SUD-solidaires Route vous souhaite une bonne rentrée et résistera.