EDITO de Hervé Rébillon : nos routiers conduisent de plus en plus tard

La relève est de plus en plus difficile. Confrontées à une pénurie qui ne cesse, les entreprises de transport sont impactées aussi par une population vieillisante chez les conducteurs.

On constate tout d’abord une retraite de plus en plus tardive. De nombreux routiers continuent à travailler bien au-delà de l’âge de la retraite, ce qui contribue à vieillir la population de routiers. Ils sont aussi nombreux à partir aujourd’hui qu’en 2006 : autour de 2 000 conducteurs bénéficient chaque année du congé de fin d’activité. Le chiffre n’a pas progressé.

Selon les chiffres de l’OPTL, le conducteur routier a en moyenne 44 ans contre 50 ans dans le voyageur. On compte 24 % de salariés de moins de 35 ans pour 20 % de salariés de 55 ans et plus en 2021. En revanche, dans le déménagement et le transport sanitaire, les salariés de moins de 35 ans (respectivement 33 % et 30 %) sont plus nombreux que ceux de plus de 55 ans (respectivement 17% et 18%). Le transport de voyageurs ne compte que 12 % de salariés de moins de 35 ans, mais 44 % de salariés de 55 ans et plus.

Le manque de relève : il y a une pénurie de jeunes routiers pour remplacer les travailleurs plus âgés qui prennent leur retraite.

Cela pose un certain nombre de défis pour l’industrie du transport routier, notamment la nécessité de trouver des moyens de recruter de nouveaux travailleurs, de retenir les travailleurs expérimentés et de faire face aux défis spécifiques liés à la santé et à la sécurité des travailleurs plus âgés.

EDITO de Hervé Rébillon : nos routiers conduisent de plus en plus tard