Comment trouver des conducteurs routier ou de bus quand nos gouvernants démembrent le Code du travail et les grilles de salaires.
Il est très facile de voir et de comprendre la dérive sociale qui donne de meilleures conditions de vie avec l’agent des trafiques en tout genre, la notoriété des influenceurs sur la toile , mais aussi la vie friquée des vedettes en herbe chanteur(euse)s, footballeurs …
Le reste (le travail) n’intéresse plus personne puisque il s’agit d’esclavagisme moderne et encadré …
Carpentras : « Vos enfants ne doivent pas être les futurs délinquants »
Seule ville du Vaucluse à mettre en place ce dispositif, Carpentras est rythmée par les réunions avec les parents d’élèves, initiées par la commissaire de police Cécile Diot. « Si on arrive à être en équipe, on va faire baisser d’un cran l’insécurité dans les quartiers. Vous irez à l’école sans avoir peur », lâche-t-elle aux familles du Pous-du-Plan, ce jeudi 17 novembre, à l’école Jouve.
Une soixantaine de parents – majoritairement des mères – est venue écouter, dire ses inquiétudes, mais aussi demander des conseils. Le double de parents qui subissent l’insécurité au quotidien, un mois après la première réunion à l’école des Amandiers. « Des réunions avec la police, c’est bien et la première fois. On veut le calme pour nos enfants. »
L’un d’eux se lève et explique que son neveu de 6 ans dit « vouloir être guetteur quand il sera grand ». Une autre rapporte que, dans la cour, les jeunes jouent aux guetteurs et aux charbonneurs… La commissaire lui répond : « Ne mentez pas à vos enfants et expliquez-leur que ces individus sont entassés dans des appartements squattés, finissent parfois dans un coffre, roués de coups. » Et de rappeler que depuis septembre, 5 guetteurs, dont des mineurs, ont été écroués.
Plus d’éclairage public au Pous-du-Plan… depuis un an
À ses côtés, la directrice de l’école, la principale du collège Daudet, l’inspectrice de l’Éducation nationale, le directeur adjoint du centre social Lou Tricadou mais aussi deux référents police nationale et l’adjoint à la sécurité de la Ville, tous persuadés de la force de la prévention : « Vos enfants ne doivent pas être les futurs délinquants. »
Avant de rappeler l’importance de composer le 17. « L’anonymat est préservé, je vous l’assure ! Votre hall d’immeuble est occupé ? C’est un délit, l’entrave d’accès à un habitat, alors signalez-le. » Boissons chaudes en main, de petits groupes se forment pour discuter, satisfaits des échanges mais en attente de solutions. « Depuis plus d’un an, on n’a plus d’éclairage public au Pous-du-Plan. On doit s’éclairer avec nos téléphones, mais les guetteurs demandent de les éteindre. L’hiver, beaucoup d’entre nous retirent les enfants de l’étude, car il fait nuit noire. »
L’élu Bernard Bossan explique qu’après des agressions, les agents de l’opérateur Bouygues ont déposé un droit de retrait pour ne plus aller dans le quartier. Tout en se saisissant du dossier, et en notant les autres : non-remplacement des caméras de vidéosurveillance incendiées, absence de barrières pour sécuriser la sortie des écoles…
Confortés dans la nécessité de renouveler l’expérience du café-police, de prochains sont annoncés dans des cafés de la ville. Les parents demandent aussi l’intervention de la police, en direct avec leurs enfants, en classe.