Bonjour, des restaurants routiers peuvent maintenir une restauration à conditions que nous les professionnels de la route maintenant une pression sur les préfectures par tout les moyens, écrire, envoyer des emails , pousser vos patrons et syndicats à relancer l’administration voir les harceler pour faire ouvrir des restaurants routiers.

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Feu vert préfectoral pour l’ouverture des relais routiers

L’arrêté de la préfecture du Vaucluse autorisant son établissement à accueillir de nouveau les routiers est apparu comme une bouffée d’oxygène. Une bonne nouvelle à laquelle Anaïs Jimenez du Relais le Mistral à Lapalud ne s’attendait pas du tout et qui a égayé sa journée même si cette dernière n’a jamais vraiment interrompu son activité. Elle s’est en effet adaptée au gré des annonces gouvernementales. Quand le couvre-feu a été décrété, elle a misé sur les plateaux-repas après 21 heures puis poursuivi avec des plats à emporter dès que fut entré en vigueur le confinement. Une formule, admet-elle, contraignante. Pas pour elle, s’empresse-t-elle de préciser, elle nécessite en effet simplement de s’organiser même si elle n’est pas sans générer quelques frais, mais surtout pour les chauffeurs.

« Le soir, c’est leur moment de détente »

Pour aider à se représenter la situation, elle dépeint leur lot quotidien : « Ils sont assis toute la journée dans leur camion et le soir, c’est leur moment de détente. Nous, on rentre chez nous, on prend une douche, un plat chaud et on va se coucher mais eux n’ont pas ça. Ce sont les restaurants qui sont leur maison secondaire pendant la semaine, donc ils ont besoin de prendre une douche chaude, de ce contact, de pouvoir discuter un petit peu… et ils étaient très heureux d’apprendre cette nouvelle. » Anaïs a pourtant bien failli passer à côté de ce message changeant du tout au tout la donne pour elle et ses clients. « On a reçu lundi le mail a 18h30 que je n’avais pas vu ! On n’avait pas prévu que cela allait se passer comme cela de sitôt donc on a quand même fait des plateaux à emporter mais on les a fait manger au chaud de suite. On a le droit de procéder de la sorte uniquement le soir, mais c’est déjà pas mal, et si vraiment tout le monde joue le jeu, je pourrais reprendre tout mon personnel, on est six en tout, ça serait super ! On est ravis de pouvoir rouvrir. » Anaïs Jimenez ne s’attend pas à revoir dans l’immédiat la cinquantaine de chauffeurs habituels mais c’est déjà un début.

Les établissements concernés par l’arrêté préfectoral sont les suivants : Le Mistral sur la RN7 à Lapalud, La Cascade sur la RN7 à Mornas, Le Relais du Soleil sur la RN7 à Courthézon, l’aire de Mornas Les Adrets sur l’autoroute A7, l’aire de Mornas village sur l’A7, l’aire de Sorgues sur l’A7, l’aire de Morières sur l’A7.