Quatre syndicats de chauffeurs sont heureux que des restos routiers rouvrent en drive, cela démontre le niveau intellectuel de ces individus qui soi-disant représentent les routiers dans les négociations paritaires, alors que depuis des années nous sommes sous-payés, sans aucune considération, ils se jettent sur des miettes que l’Etat nous donnent par peur d’un conflit qui ne vont guère améliorer notre vie de chauffeurs.
C’était le moment d’exiger et d’imposer nos revendications sur le treizième mois, le CFA, les grilles de salaires or ils ont d’autres soucis ces représentants syndicaux de salariés.
1°) ils ont peur de perdre ou de voir baisser les subventions de l’Etat au niveau des institutions nationaux et de leur confédération (plusieurs millions d’euros versés par l’Etat, les régions, les mairies, les CESR etc… Aux syndicats)
2°) ils ont peur de faire une grève sans succès, depuis des années chaque syndicat routier a essayé dans son coin en vain de mobiliser, prouvant que seul aucun d’entre eux ne peut refaire les grèves du passé.
3°) Ils ont peur comme les moutons car le syndicalisme de carrière va à sa fin, les années et les mois sont comptés pour ceux qui souhaitent faire une carrière syndicale, la loi de 2008 pousse à la disparition des délégués syndicaux donnant le pouvoir de négociation uniquement aux élus CSE avec ou sans étiquettes.
4°) Ils ont peur paraceque si l’on décortique la gestion d’un syndicat on se retrouve dans une logique d’entreprise où l’argent engraisse des milliers de permanent (hiérarchie) au détriment des adhérents de base qui galèrent chaque jour sur le terrain et ne sont plus défendus.
5°) Ils ont peur que les adhérents se rendent compte que leurs représentants font de la politique avec le Medef, les patrons et l’Etat pour maintenir la paix sociale dans le pays moyennant finances et autres avantages.
Il en est de même côté patrons qui se font blouser avec leurs propres syndicats qui maintiennent souvent les conflits dans les entreprises pour justifier de leurs cotisations et qui par la même refusent d’organiser des élections pour leurs représentativités qui seraient forcement minable.
« Quelques restaurants ouverts partiellement » pour éviter un conflit routier ne serait satisfaire notre organisation syndicale.
Beaucoup d’entreprises dans notre pays ont ouvertes leurs portes aux routiers par solidarité dans ce sens et nous les en remercions , ce n’est donc pas ce mini geste de l’Etat qui sauvent nos âmes de routiers.
Le Bureau
SUD-Solidaires route