Le guide du salarié mal payé, mais confiné !
Nuls, ils sont nuls »ces » représentants de la profession! Alors que des milliers de documents circulent sur le net, ils vont s’accoquiner, marchant « main dans la main » avec le patronat pour faire un guide sur le virus,
Une fois de plus, c’est dans le sens du vent et du patronat que voguent ces organisations syndicales. Aujourd’hui, l’urgence n’est plus de savoir si on doit mettre en premier le savon dans la main gauche ou droite qui interpelle les salariés, mais comment les confinés seront payés! comment vont-ils faire pour subvenir aux besoins de leur famille, comment gérer cette perte du pouvoir d’achat liée à l’activité partielle.
La professionnalisation de salariés payés au ras des pâquerettes.
Quid des négociations annuelles 2020 dont l’application compte tenue de la lenteur phénoménal du Ministère des transports n’interviendra assurément qu’en 2021. Une année de gagnée pour les patrons, une année de perdue pour la profession.
A quand des syndicats fait d’hommes et non pas de corrompus n’ayant qu’en ligne de mire, leurs carrières syndicale très rémunératrices. Pourtant il y a temps à faire pour des salariés que l’on veut »professionnels » mais que l’on paie au ras des pâquerettes (13ème mois, revalorisation des grilles salariales à hauteur du travail demandé, permis professionnel … revalorisation du métier tout simplement). Il y a temps à faire pour des conducteurs que l’on traite comme des moins que rien (conditions de travail dans leurs entreprises, dans les entreprises accueillantes, insalubrité des locaux d’hygiènes mis à leurs dispositions, remise en cause de la pénibilité de la profession et du droit au CFA …)
Quid du conducteur ou du patron ?
Pas de conducteur, pas de patron! Pas de patron, pas de conducteur! Aujourd’hui, voir ces patrons pleurer sur le traitement réservé à leurs conducteurs, tout en menaçant en même temps celles et ceux qui parlent du « droit de retrait » nous dégouttent!
Pourtant, Ils savent que sans chauffeur ils ne sont rien. Ils sont bien souvent des financiers loin de l’image des patrons-transporteurs d’avant. Ils font des dividendes la priorité de leur vie au détriment de la vie de leurs salariés !
Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent (J.CHIRAC)
Main dans la main, cette coalition »patron-syndicat » s’en va prêcher les belles paroles, SUD-SOLIDAIRES Route n’est pas de ceux-là car finalement, tout est continuellement politique et les belles phrases sont comme les promesses, elles n’engagent que celles et ceux qui les reçoivent en continuant de rêver d’un monde meilleur.
Prenez soins de vous!
Le Bureau