« C’est un sujet tabous » mais ce que nous dénonçons à longueur d’année existe, des patrons voyous c’est comme les bulletins de salaires, il ne faut pas en parler dans cette France de riche ; au sein du patronat routier , le mot « voyou » n’existe pas ils ne remplacent par patron « indélicat »……..
Or nous recevons en plein période de crise des appels de chauffeurs ne savant plus quoi faire face à un employeur qui les menacent de licenciement s’ils ne partent pas.
Il faut rappeler qu’un CDI n’a jamais protégé d’un licenciement, l’employeur peut licencier quand il veut sur n’importe quel motif. La seule chose qui les freine un peu ce sont les Prud’hommes où ils perdraient de l’argent.
Mais il est vrai que depuis les syndicats d’après-guerre ont acceptés de diviser par deux les dommages et intérêts en cas de licenciement abusif ce qui stress moins en cas de licenciement abusif.
C’est pourquoi ils font du chantage aujourd’hui sur des salariés pris au piège financier des capitalistes pour les obliger à partir malgré tout.
Cela démontre bien qu’un bon ouvrier n’est que rarement mis en valeur, il est toujours moins que rien en cas de mise en danger du chiffre d’affaire du patron qui en profite.
Alors aujourd’hui vous devez assumer vos engagements de crédits notamment alors que les frais de déplacement et les primes diverses ne sont pas du salaire fixe, depuis trente ans nous le répétons, nous sommes des smicards.
Au lendemain de cette crise, le bon sens voudrait que nous revendiquions le treizième mois et des grilles de salaires au-dessus du SMIC mais la corruption des institutions de toutes sortes empêchera une solidarité entre les syndicats de chauffeurs routier .
Il restera le boycott des emplois précaires et des patrons voyous.
MAIS ILS EXISTENT CES « VOYOUS DU TRANSPORTS » en 2020
Le Bureau
SUD-Solidaires route