Les familles des victimes de l’incendie du tunnel du Mont-Blanc commémoreront cette année le vingtième anniversaire du drame, qui avait coûté la vie à 39 personnes le 24 mars 1999,

Ce jour-là, à 10h46 un camion transportant de la farine et de la margarine avait pris feu au milieu du tunnel du Mont-Blanc, long de 11,6 km. 

Le pessimisme efface pourtant vite la sérénité…

Chacun garde en mémoire les images cauchemardesques de la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc survenue le 24 mars 1999. Bloquées dans leurs véhicules, 39 personnes périrent asphyxiées et carbonisées à cause d’un camion en panne et en flammes au beau milieu des voies de circulation. La fumée intensément opaque et la chaleur extrême dégagées par le brasier du semi-remorque empêchèrent les secours d’agir dans le tunnel pendant trois jours.

Pourtant, dès le début de la catastrophe, l’attitude est encore à l’optimisme de circonstance. Sur l’instant, personne ne prend vraiment la mesure du drame qui est en train de se nouer à l’intérieur du tunnel comme s’il ne s’agissait que d’un accident banal de la circulation. Le président de la société de l’Autoroute et Tunnel du Mont-Blanc refuse de s’alarmer et déclare même aux journalistes accourus que   »le tunnel est sûr, qu’il faut attendre et se garder de conclusions hâtives ». Après quelques heures, le pessimisme efface pourtant vite la sérénité initialement affichée quand des pompiers français qui ont tenté d’approcher le sinistre, établissent un premier bilan approximatif mais déjà préoccupant des victimes.

L’incendie, qui fera rage pendant trois jours, se sera propagé à 35 véhicules et 39 personnes mourrons asphyxiées dès les premières minutes. 

 

Sources: Diverses et http://www.leblogducommunicant2-0.com/2011/04/18/le-choc-des-revelations-ou-quand-la-crise-eclate/?cn-reloaded=1