Le rêve du patron se réalise grâce à un gouvernement de Gauche , la honte ne tue pas, plus aucun salarié ne sera à l’abri du licenciement pour sale gueule, car le patron sera déjà le coût maximum d’un licenciement, fixé déjà à 30 000 €uros maximum pour un salariés protégé ( conseiller prud’hommes, délégué syndical, élus CE ; élus DP ) cette somme sera ramené à 10 000 € pour un simple salarié et dans le meilleur des cas .
Le gouvernement ouvre la porte aux abus car les patrons n’auront plus qu’à provisionner sur le dos des salariés pour dégager la brebis galeuse.
Du coup les élus , les conseillers des salariés et les conseillers prud’homaux auront toujours l’épée de Damoclès d’ou la crédibilité de sa neutralité face aux injustices sociales.
La décadence sociale se réglera dans l’avenir de plus en plus à coup de poing, comme chez air France, ou dans les faits divers .
Cher patron si l’avenir des salariés est en danger , nous vous avertissons que cette politique vous mets en danger également, nous vous appelons à la retenue, vos représentants ne sont pas plus crédible que nos politiques .
SUD-Solidaires ROUTE
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Le Medef veut faciliter le licenciement dans le contrat de travail
« L’idée est d’aller vers le plein emploi », a expliqué Pierre Gattaz, qui estime qu' »en France, on a peur d’embaucher parce qu’on ne sait pas licencier ».
Afin de minimiser le « risque » juridique pour les chefs d’entreprise, le président du Medef, Pierre Gattaz, a plaidé lundi auprès de Manuel Valls pour un contrat de travail dans lequel les causes de licenciement d’un salarié seraient davantage « clarifiées » en amont. « En France, on a peur d’embaucher parce qu’on ne sait pas licencier », a déclaré le leader du Medef, consulté à Matignon dans le cadre du plan d’urgence pour l’emploi que le président François Hollande doit présenter le 18 janvier. Dimanche dans une lettre ouverte au chef de l’État, le Medef, associé à d’autres organisations patronales (Afep, Croissance Plus, EDC et Ethic), a réclamé un « contrat de travail agile ».
« Il faut créer deux millions d’emplois »
« Nous poussons sur cette mesure importante qui est non pas un nouveau CDI, mais qui permettrait de clarifier les causes réelles et sérieuses » de licenciement en « les intégrant dans le contrat de travail, idéalement dans la loi », a détaillé Pierre Gattaz après son entrevue avec Manuel Valls, qui l’a selon lui « écouté ». Il a pris pour exemple un chef d’entreprise confronté à une baisse de son chiffre d’affaires pendant « deux ou trois trimestres » et qui serait autorisé à licencier pour ce motif. « Si on a un CDI où on sécurise les motifs de séparation, on minimise le risque de se faire retoquer (par le juge, NDLR). Ça n’est plus la roulette russe derrière », a-t-il commenté.
« L’idée n’est pas de licencier tout le monde, de faire grimper le chômage à 15 %, mais d’aller vers le plein emploi », a-t-il ajouté. Le plafonnement des indemnités prud’homales, sur lequel le gouvernement a confirmé travailler, donnerait, selon Pierre Gattaz, « un deuxième signal très fort qui sera de nature à rassurer les chefs d’entreprises et les investisseurs étrangers ». Interrogé sur les effets du pacte de responsabilité, il a répété que la création d’un million d’emplois était « un objectif, pas un engagement ». « Pour le plein emploi, il faut créer deux millions d’emplois. C’est une multimédication », a-t-il conclu.
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