Accidents du travail, les injustices, ça suffit!

J’ai reçu le communiqué de mon ami Michel Bianco qui lutte tant et tant contre les accidents du travail depuis que son fils Jérôme Bianco 32 ans a été tué, par chute de hauteur, dans le bâtiment. Je le reproduis ci dessous

Bruno Wawrzacz, chauffeur livreur chez Pomona, a été victime d’un très grave accident du travail, survenu sur la route le 15 novembre 2001 suite à un défaut d’entretien d’un camion de location de la société Fraikin, il est toujours en attente de soins très lourds nécessaires à un mode de vie décent.

Sa famille est dans l’urgence puisque handicapé et âgé de 64 ans, son état s’aggrave continuellement des suites de cet accident pour lequel il n’est pas responsable. Le rapport de l’expert judiciaire indiquait bel et bien un défaut de boite de vitesse.

Après 14 ans de batailles judiciaires, le déboutant à quatre reprises devant le TGI (irrecevabilité de la loi Badinter) puis devant le TASS (pour faute inexcusable de l’employeur), il se retrouve victime d’une injustice de grande ampleur sans pouvoir se défendre tel un laissé-pour-compte sans aucun droit, dans la détresse la plus totale. Ses enfants ont besoin d’aide pour que justice soit rendue.

Son fils Audrey Wawrzacz était malade d’inquiétude et d’angoisse quant au prochain dénouement de l’audience en cassation le 15 avril 2015 à Paris et il est en attente du jugement. »

Des milliers de salariés accidentés sont malheureusement dans ce type de situation. Accidents du travail et maladies professionnelles sont difficilement pris en compte et difficilement réparés.

Une « Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail » est initiée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) depuis 2003 se tient cette année le 28 avril. Le thème de la campagne pour 2015 porte sur » la construction d’une culture de la prévention en matière de SST « .

Dans ce cadre, et pour la septième année consécutive, la Fondation Copernic, représentée par Michel Bianco, organise à Venelles (13), en partenariat avec la municipalité, une rencontre sur le thème « travailler tue » ! … Une action parmi d’autres, tellement nécessaires, tellement magnifiques !

[Gérard Filoche
http://www.filoche.net/2015/04/17->http://www.filoche.net/2015/04/17/communique-accidents-du-travail-les-injustices-ca-suffit/]

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Signez la pétition : https://www.secourir-un-handicapé

Secourir un handicapé suite à un grave accident du travail, dans la détresse depuis 14 ans

Depuis le 15 novembre 2001, mon père M. Bruno WAWRZACZ, employé au moment des faits par la société POMONA PASSION FROID, est victime d’un accident du travail très grave survenu sur la voie publique par un défaut d’entretien du camion, avéré par l’expert du tribunal, appartenant à la société FRAIKIN LOCAMION occasionnant à son encontre de graves lésions initiales et des séquelles physiques et psychologiques importantes et, qui fait face à une injustice de grande ampleur.

A ce jour et après bientôt 14 ans de calvaire, les choses ont pris une tournure à caractère exceptionnel. Âgé de 64 ans, il n’a toujours pas pu bénéficier des soins médicaux et actes chirurgicaux très lourds nécessaires à un mode de vie décent. Son état s’aggrave de jour en jour ! Traumatisé crânien grave, handicapé IPP 84%, 6 plaques de titane dans le visage, mâchoire enfoncée, défaut de mastication (plus de dents), douleurs persistantes dans le visage, trouble de la vision, perte de l’odorat et du goût… sans parler de l’impacte psychologique et financier (avocats, frais de procédure). Le gouffre !!! Nous voulons sortir de cette spirale infernale.

Débouté à quatre reprises :

Après un dépôt de plainte classé sans suite, mon père a été débouté et condamné aux entiers dépens. La loi « Badinter » du 5 juillet 1985 a été déclarée irrecevable par le Tribunal de Grande Instance d’Aix-en-Provence en date du 22 janvier 2007. Puis, à nouveau débouté en appel le 17 juin 2009. De là, notre avocat nous délaisse en cassation invoquant un conflit d’intérêts et nous suggère de trouver par nous-mêmes une personne pour nous représenter. Notre nouvel avocat reprend le dossier et saisit le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale pour faute inexcusable de l’employeur. Mon père est à nouveau débouté en première instance à Marseille le 27 novembre 2012 puis en appel le 03 avril 2014.

Jusque là, d’innombrables démarches personnelles auprès d’associations (AFTC 13), maisons du droit, d’organismes sociaux et des courriers adressés à maintes reprises aux membres du gouvernement et ministères concernés (santé, justice, travail, transport) n’ont donné aucune suite favorable.

Les chances de bénéficier d’un procès équitable et d’aboutir à une indemnisation intégrale des préjudices subis s’amoindrissent significativement. Cette affaire caractérisée de cas « simple » au départ est devenue un cas complexe puisque désintéressé, bâclé, comportant de nombreuses anomalies signalées mais sans que ce ne soit pris en compte. Lenteur judiciaire ? Incompétence de certains professionnels ? Mauvaise foi des autres ? Ententes ? Personne ne souhaite mettre en cause sa responsabilité et ils se moquent bien du sort des victimes et de leur famille en contournant les lois !

Sans plus attendre, nous demandons qu’une enquête approfondie du dossier soit menée sous l’autorité des pouvoirs publics. Et, au vu du désintérêt de tous et de l’aggravation de l’état de santé de mon père, nous demandons une audience avec le Président de la République, Monsieur François HOLLANDE.

Il nous reste encore un espoir d’agir efficacement, avec votre aide. Personne ne doit rester impuni au regard des lois de ce pays. Pas moins dans le monde du travail qu’ailleurs !

ADRESSÉE À
Président de la République. Monsieur François Hollande