SUD-Solidaires Route constate que les organisations syndicales de salariés n’ont pas invité notre organisation syndicale alors que nous occupons le terrain dans le monde du transport.

Nos succès aux élections professionnelles sans faille en sont la preuve, nous progressons.

D’autres part après consultation de la base nous préférons une intersyndicale où tous seraient dans un mouvement unique contrairement à ce qui se passe , chacun voulant aujourd’hui être le plus vu des médias pour traiter avec le patronat.

Or ajouter à ce mouvement ROUTIER les voyageurs et la logistique ne peut qu’être néfaste à une vraie négociation, chaque profession ayant ces propres revendications cela ne pourra que mettre la confusion dans les négociation et les communiqués .
Nous rappelant le sacrifice des routiers par une certaine NOTAT.

Nous ne pouvons faire « GREVE » que unitairement et pour une seule profession si nous souhaitons être rapide et efficace.

Ce mouvement, si il tient 48 heures ne pourra que satisfaire « en partie » les salariés en ayant des miettes pour arrêter le mouvement qui s’effritera au fur et à mesure des acquis, et n’oublions pas que les syndicats ont intérêts à savoir arrêter un mouvement à temps.

Donc médiatiquement , les miettes deviendront des « GRANDES AVANCÉES » pour les portes paroles syndicaux qui ne souhaitent pas perdre le contrôle.
On appelle cela « l’intox des communiqués ».

Nous souhaitons quand même aux salariés du transport en grève malgré que nous n’avons pas vu les revendications officielles (5 ou 10%) des avancées, sinon le morale en prendra un coup.

SUD-Solidaires Route a donné la consigne de ne pas entraver ce mouvement par solidarité ( « solidarité » : mot en voie de disparition)

le Bureau