Compétitivité du TRM : ce que les fédérations attendent du gouvernement

La compétitivité du transport routier de marchandises devrait arriver sur le bureau d’Alain Vidalies, le secrétaire d’État aux Transports. Fiscalité, cabotage, temps de travail… Les fédérations professionnelles ont affûté leurs propositions.

La date n’est pas encore arrêtée mais les organisations patronales du TRM – à force de les marteler depuis de longs mois – connaissent leur répertoire de revendications sur la compétitivité sur le bout des doigts.

Le groupe de travail du même nom, ainsi que celui programmé sur le social, ne figurent pas encore dans l’agenda du cabinet d’Alain Vidalies, le secrétaire d’État aux Transports. En fait, des dossiers post-écotaxe, seul celui sur le financement des infrastructures a fait l’objet de premières réunions au cabinet du ministre.

Un document commun FNTR-TLF

« Alain Vidalies a été pris par la conférence environnementale », croit savoir Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR. En tout cas, un document de travail cosigné par la FNTR-TLF et l’Unostra a déjà été remis au secrétariat d’État aux Transports. « Il s’agit d’une coproduction et nous la défendrons ensemble, indique Yves Fargues, président de TLF. Nous y avons apporté un peu de notre sensibilité sur la commission de transport ».

La FNTR – tout comme TLF et l’Unostra – réclame « un cessez-le-feu fiscal et réglementaire », ainsi que l’articulation de la réglementation sociale du TRM français dans celle de l’Europe.

Temps de travail : unifier la définition

« La réglementation européenne sur le temps de travail dans le TRM possède une définition du temps qui n’est pas la même que celle du Code du travail français, indique Nicolas Paulissen, en expliquant qu’en Europe on se base sur le triptyque « temps de travail, de repos et de disponibilité », alors qu’en France on reste dans le registre temps de travail et de repos ».

« Dans la réglementation européenne, poursuit-il, le temps de disponibilité peut être rémunéré ou pas : il faudrait que l’on puisse disposer des mêmes règles en France. Les étrangers, dans le cadre de l’Europe, peuvent bénéficier de la réglementation européenne en cabotant en France, mais pas les Français ».

TRANSPORT ROUTIER 16/12/2014
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