Voici le commencement de la fin , des milliers de chauffeurs pointeront au chômage et les patrons vont s’en donner à cœur joie pour virer les chauffeurs ce n’est qu’une question de temps . Les Machines vont prendre le dessus sur l’homme , un avenir bien sombre -179.jpg ( regarder les films terminator et vous aurez la réponse pour votre avenir ) Vendredi 23 janvier 2015, le conseil ministériel néerlandais a voté de nouvelles règles autorisant des tests de voitures et de camions autonomes à grande échelle sur le réseau routier public du pays. Dès cet été, TNO (Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique appliquée) souhaite en effet expérimenter des camions sans chauffeur en collaboration avec DAF, het Havenbedrijf Rotterdam et Transport & Logistiek Nederland.

Adaptation de la législation et dérogations aux constructeurs de véhicules

Après la Californie, le Japon, la Suède et le Royaume-Uni, les Pays-Bas font ainsi partie des premiers pays autorisant ces essais grandeur nature de voitures et camions sans chauffeur sur les routes publiques. Jusqu’à présent, ces essais étaient confinés à des voies privées, à cause des règles régulant le trafic routier. Progressivement, les gouvernements adaptent donc leurs législations ou proposent des dérogations aux constructeurs automobiles pour leur permettre de tester leurs véhicules autonomes en circulation réelle.

En novembre 2014, un premier test de trois voitures autonomes avait déjà eu lieu sur l’A10 près d’Amsterdam. Ces essais vont se poursuivre en février 2015 avec des camions. En France, les premiers tests sur route ouverte sont aussi prévus cette année, mais pas avec la même ampleur. Le 8 février, l’Allemagne a annoncé de son côté un projet pilote visant à tester des véhicules autonomes sur certaines portions de l’autoroute A9, qui relie Berlin à Munich, d’ici la fin de l’année 2015.

Mercedes et Volvo dans les starting-blocks

Dévoilé par le constructeur Mercedes en juillet 2014 dans une vidéo, puis présenté au salon des véhicules industriels de Hanovre en septembre, le Future Truck 2025 a déjà été expérimenté sur une autoroute non ouverte au trafic près de Magdebourg, en Allemagne. Equipé du système « Highway Pilot », ce camion Actros peut se localiser dans l’espace et par rapport aux autres usagers de la route. Cet équipement combine un système de communication Wi-Fi de véhicule à véhicule d’une portée de 500 mètres, des radars latéraux et à l’avant du véhicule, et des caméras stéréos 3D. Le Future Truck 2025 n’a pas vocation à se déplacer entièrement seul : un chauffeur dans la cabine pourra reprendre les commandes à tout moment en cas d’urgence ou de besoin.

De son côté, Volvo a fait la démonstration en mai 2012 du système SARTRE (Safe Road Trains for the Environnement), avec un train de véhicules composé de deux camions et trois voitures, qui a roulé sur 200 km en Espagne. Seul le camion de tête était conduit par un chauffeur, les autres véhicules le suivant à 6 mètres de distance.

Les avantages de la conduite autonome

« Ces véhicules qui peuvent communiquer, freiner ou accélérer en même temps permettront de réguler la circulation », affirme le ministère néerlandais de l’Infrastructure dans un communiqué. En plus de rendre les routes « plus sûres », ils seraient aussi « plus efficaces et meilleurs pour l’environnement ».

Le camion autonome combinerait en effet plusieurs avantages : il pourrait permettre d’imposer les temps légaux de pause aux chauffeurs, d’optimiser la consommation de carburant, de limiter les risques d’accident et de mieux gérer le suivi du transit. Mais la conduite autonome continue également à susciter beaucoup d’interrogations sur la sécurité et les emplois du secteur du transport routier…